Navigateur de plaisance au long cours, amateur de course au large autant que de croisière côtière, officier de marine (il a exercé le commandement de trois sous-marins dont deux à propulsion nucléaire et il a été Préfet Maritime).
Depuis son départ de la Marine il est engagé dans le monde associatif lié à la mer. Il a ainsi exercé pendant huit années la présidence de la Société Nationale de Sauvetage en mer, puis pendant cinq années celle du Yacht Club de France.
Yves Lagane, pourquoi vous engager dans cette aventure maritime, humaniste et humanitaire ?
« En premier lieu et tout simplement, parce que Jean-Marie m’a fait l’honneur de solliciter mon concours et que j’éprouve beaucoup de respect et d’admiration pour l’immense marin que je connais depuis près de quarante années. Nous nous sommes rencontrés lorsque j’étais un coureur au large débutant dans La Transat en double Lorient-Les Bermudes-Lorient de 1979 qu’il terminait à une très brillante troisième place après 35 jours de mer.
Mais j’ai aussi été immédiatement séduit par « La Route du Liban » qui est un projet très riche de sens. Au-delà de son objectif de soutenir les minorités persécutées du Moyen-Orient dont la priorité et l’urgence sont indiscutables, je trouve excellente l’idée de le faire porter par ce rallye maritime entre Marseille et Beyrouth.
Au moment où les références médiatiques à Mare Nostrum peuvent parfois nous faire douter de nos valeurs européennes, « La Route du Liban » fait des navigateurs de plaisance les ambassadeurs de celles d’un monde maritime dont la France a grand besoin: L’engagement responsable dans un environnement avec lequel on ne peut tricher, la solidarité, le respect de l’autre et plus particulièrement de celui qui est différent ou étranger.
Je suis personnellement très fier d’accompagner ce beau projet ».
Bien amicalement.
Yves
